Historique

Depuis son accession à l’indépendance en 1960, la Côte d’Ivoire a poursuivi une stratégie de croissance économique basée essentiellement sur le développement de l’agriculture.

Cette vision a été mise en œuvre en introduisant l’hévéaculture afin de diversifier les cultures pérennes.

Dans le cadre de la politique de développement de la région du Sud-Ouest, l’État ivoirien a collaboré avec la Compagnie Générale des Établissements Michelin (CGEM) pour créer la SOGB en 1969. Cette société se voit confier des missions essentielles, à savoir :

  • La création et la gestion de plus de 13 000 hectares de plantations d’hévéas, visant ainsi à promouvoir une agriculture tropicale responsable et durable ;

  • L’établissement d’une unité de traitement de caoutchouc naturel favorisant ainsi la valorisation des produits ;

  • La promotion d’un paysannat moderne, doté de compétences lui permettant de s’adapter aux techniques avancées de l’hévéaculture.

Les faits marquants

1971 → Mise en place de la 1ère plantation
1972 - 1981 → Création de 13 500 ha de plantations industrielles d'hévéas
1979 → La SATAC change de nom et devient la SOGB. Actionnariat : 95% État - 5% Michelin
1981 → Mise en service du centre de conditionnement du caoutchouc
1984 - 1989 → Création de 544 ha de plantations villageoises pour le compte de l’État
1994 - 1996 → Dégâts de vent d'orage sur près de 1 000 hectares d'hévéas
Privatisation des filières palmier et hévéa. Désengagement de l’État ivoirien dans les structures de production pour confier aux repreneurs les missions de développement du secteur villageois et industriel Socfin, associé à un investisseur national, acquiert une participation majoritaire dans le capital de la SOGB
1996 - 1998 → Création de 3 000 ha de plantations villageoises d'hévéas sous le financement de la DEG (Deutsche Investitions- und Entwicklungsgesellschaft)
1999 - 2003 → Création de 1 500 ha de plantations villageoises d'hévéas sous le financement du FISDES (Fonds Ivoiro-Suisse de Développement Économique et Social)
1999 - 2005 → Création de 6 000 ha de plantations de palmiers à huile pour améliorer le ratio de valorisation de la concession
2004 → Mise en service d'une huilerie : 30 t/h
2007 - 2008 → Mise en place d’un cadre de concertation formel sous forme de Protocole d’Accord entre la SOGB et les villages riverains regroupés au sein de l'AVD (Association des Villages Déplacés)
2010 → Construction d’un terminal huilier au port de San Pedro
2014 → Extension de la capacité d’usinage de l’huilerie de 30 à 45 t/h
2017 → Obtention des certifications ISO 9001 et 14001 de la SOGB
Installation d’un 4ème séchoir à caoutchouc
2018 → Confirmation des certifications ISO 9001 et 14001 de la SOGB
La superficie des aires protégées est passée de 1 614 ha à 2 212 ha
2019 → Audits de suivi ISO 9001 et ISO 14001
Réalisation des études de Hautes Valeurs de Conservation (HVC)
2020 → Renouvellement des certifications ISO 9001 et ISO 14001
Mise en place du Comité Genre
Obtention de la certification RSPO pour la presserie et le terminal huilier
2021 → La superficie des aires protégées est passée de 2 212 ha à 2 648 ha et renforcement de l'équipe de surveillance des forêts, les écogardes.
Obtention de la certification RSPO P&C pour l'huilerie et la plantation (TF464)
2022 → Audit combiné de suivi des certifications ISO 9001 et ISO 14001
Audit de certification RSPO de l'ensemble des plantations de palmiers à huile
2023 → La superficie des aires protégées passe de 2 648 ha à 3 512 ha
Audit de renouvellement des certifications ISO 9001 et ISO 14001